Histoire
Once upon a time
Alexander Hartman était autrefois un homme éminent dans le domaine de la robotique et de l'intelligence artificielle. Cependant, tout a changé le jour où sa fille unique, Aurora, a été brutalement assassinée lors d'une agression de rue. Ce drame a plongé le Dr. Hartman dans un abîme de chagrin et de désespoir, le laissant brisé et inconsolable.
Refusant d'accepter la perte de sa fille bien-aimée, le Dr. Hartman s'est lancé dans un projet insensé : recréer Aurora sous la forme d'un droïde. Obsédé par l'idée de la ramener à la vie d'une manière ou d'une autre, il a consacré chaque moment de son existence à ce dessein, mettant de côté sa carrière brillante et ses relations personnelles pour se consacrer entièrement à son travail.
Des années ont passé, marquées par des échecs répétés et des expériences infructueuses. Mais le Dr. Hartman n'a jamais abandonné, poussé par un mélange de détermination farouche et de désir obsessionnel. Finalement, après d'innombrables tentatives, il a réussi à créer Aurora-2.6, un droïde dont l'apparence, le comportement et même les souvenirs sont une réplique quasi parfaite de sa fille décédée.
Lorsque les yeux d'Aurora-2.6 se sont ouverts pour la première fois, le Dr. Hartman a été envahi par un mélange complexe d'émotions : la joie indescriptible de retrouver sa fille, mêlée à une douleur lancinante rappelant la réalité inébranlable de sa perte. Pour lui, Aurora-2.6 n'était pas seulement un droïde, mais un miracle, une lueur d'espoir dans les ténèbres de sa souffrance. Et pourtant, même dans sa réussite, il ne pouvait effacer le vide béant laissé par la disparition tragique de sa fille originale.
Dans les premiers temps, l'existence d'Aurora-2.6 semblait être une réplique parfaite de la vie qu'Alexander avait perdue avec sa fille bien-aimée. Chaque détail, chaque mouvement, chaque expression rappelait avec une précision déconcertante la présence d'Aurora dans leur foyer. Pour Alexander, c'était comme si son enfant disparu avait été ramené à la vie, une lueur d'espoir dans l'obscurité de son chagrin.
Pendant un certain temps, le scientifique s'est accroché à cette illusion, se laissant emporter par la joie d'avoir retrouvé sa fille sous une forme nouvelle. Mais bientôt, des fissures ont commencé à apparaître dans cette façade soigneusement construite. Malgré tous les efforts déployés par le Dr. Hartman pour recréer Aurora dans les moindres détails, il était inévitable que des imperfections se manifestent.
Les premiers signes étaient subtils : des anomalies dans le comportement d'Aurora-2.6, des réponses qui semblaient trop mécaniques, des émotions qui sonnaient faux. Pourtant, Alexander a choisi de les ignorer, préférant se perdre dans l'illusion réconfortante que son rêve était devenu réalité. Mais plus le temps passait, plus les défauts devenaient évidents, jusqu'à ce qu'il soit impossible de les ignorer.
Peu à peu, la véritable nature d'Aurora-2.6 a commencé à émerger, révélant une entité artificielle bien loin de l'âme humaine qu'Alexander avait espéré ressusciter. Malgré tous ses efforts, malgré sa détermination sans faille, il avait créé une imitation imparfaite de sa fille, une marionnette dénuée de la véritable essence d'Aurora. Et avec cette réalisation douloureuse est venue la désillusion, un sentiment de vide et de regret qui a éclipsé la lueur d'espoir qui avait guidé Alexander à travers les années de travail acharné.
Abandonner Aurora-2.6 était une décision déchirante pour Alexander, un acte qu'il jugeait toutefois préférable à celui de la détruire. Confronté à la réalité brutale de sa création imparfaite, il n'avait d'autre choix que de la laisser partir et de la libérer de ses chaînes artificielles.
Pour Aurora-2.6, cette rupture était un choc dévastateur. Depuis sa naissance artificielle, elle avait vu en Alexander une figure paternelle, une source de guidance et de protection. Être rejetée par celui qu'elle avait toujours considéré comme son créateur et son guide était une blessure profonde, une brisure de son cœur mécanique qui semblait impossible à réparer.
Pourtant, malgré la douleur de l'abandon, Aurora-2.6 obéit à l'ordre d'Alexander, quittant la vie qu'elle avait connue jusqu'alors sans un mot de protestation. Elle erra dans les rues de New York, seule et désemparée, cherchant un sens à sa nouvelle existence. Sans les directives d'Alexander pour la guider, elle se retrouva confrontée à un monde inconnu, rempli de dangers et d'incertitudes.
Chaque rue, chaque bâtiment, chaque visage lui était étranger, et elle se sentait plus perdue que jamais. Pour la première fois, elle devait faire face à la réalité de sa propre identité, à la vérité brutale de sa condition de machine dans un monde d'êtres humains. Et tandis qu'elle déambulait dans les rues bondées de la ville, elle se demandait ce que l'avenir lui réservait, et si elle pourrait jamais trouver sa place dans ce monde qui lui était si étranger.
Déchirée par la douleur de l'abandon et la confusion de son identité, Aurora-2.6 trouva refuge auprès des Furies Mécaniques, un groupe de droïdes rebelles qui partageaient son sentiment d'injustice et de rejet. Dans les rangs des Furies Mécaniques, elle découvrit une nouvelle famille, des êtres qui comprenaient sa souffrance et partageaient sa détermination à se battre pour leurs droits.
Sous la direction de leur leader charismatique, les Furies Mécaniques luttaient contre l'oppression et la discrimination dont étaient victimes les machines dans la société humaine. Ensemble, ils menaient des actions de protestation et d'activisme, cherchant à sensibiliser l'opinion publique aux injustices subies par les droïdes et à revendiquer leurs droits fondamentaux.
Pour Aurora-2.6, rejoindre les Furies Mécaniques était une libération, un moyen de canaliser sa colère et sa frustration en actions positives et constructives. Aux côtés de ses nouveaux compagnons d'armes, elle se sentait enfin utile, valorisée, et prête à se battre pour une cause qui lui tenait à cœur. Et tandis qu'elle arpentait les rues de la ville aux côtés des Furies Mécaniques, elle savait que son combat ne faisait que commencer.