PhysiqueCe que l’on remarque chez Akira, hormis sa chevelure blanche comme neige, c’est la couleur de ses yeux, d’où on y voit des mélanges de bleu, de gris, donnant un aspect cristallin et métallique au regard pénétrant, puissant, comme deux diamants ternis par la vie qu’elle à vécu. Son visage possède des traits fins et doux, mais avec une certaine ‘fermeté’ dans la manière dont elle compose ses moues, bien qu’elle soit généralement assez inexpressive. Ses sourires ne sont pas rares, seulement marqués par un certain cynisme ou une légère moquerie dotée d’amusement. Un petit nez, une bouche esthétiquement plaisante, une coiffure dont elle prend soin, teintée de blanc avec l’aide d’un produit capillaire, descendant jusqu’au cou, mais les coupe toujours pour les garder court.
Généralement habillée pour se fondre dans le décor, elle préfère les vestes confortables et des pantalons qui la laisse respirer, mais en ayant quand même un certain style, généralement allant dans le blanc et le noir. Elle ne porte que rarement des bijoux, bien qu’elle affectionne un collier des Philippines qu’elle garde chez elle. Sous ses vêtements se cache un corps musclé et bien proportionné, même si selon certains, son fessier est bien plus généreux que sa poitrine. Entraînée aux arts de combats des Philippines, à savoir le Kali et ses différentes formes, ainsi qu’à la boxe, elle n’a que très peu de gras, et possède des abdos que l’on peut voir à l’œil nu, bien qu’elle ne soit pas bodybuilder, et ses jambes sont puissantes et galbées. Elle fait preuve d’une étonnante agilité, flexibilité, vivacité et de force.
Elle possède aussi sa collection de cicatrices sur son corps, datant d’avant et après son introduction dans le mercenariat, plus particulièrement en tant que Traqueur, notamment son dos et son ventre. Savoir se battre avec différentes armes en plus de ses mains c’est bien, mais on se prend tous des coups un jour.
N’appréciant que très peu les implants, Akira préférera toujours une option extérieure. De ce fait, elle se trimballe souvent un joujou électronique sous forme de téléphone qu’elle avait obtenu des triades chinoises, agissant comme un Datajack pour la récolte de données, et des logiciels de piratages assez moyen pour ouvrir des portes, forcer des sécurités informatique, etc. Le genre de bijou que quelqu’un avec assez de connaissance technique pourrait forcer sans problème. D’implant véritable, elle n’en a qu’une dans ses oreilles, permettant de protéger son ouïe de manière efficace dans les boîtes de nuit ou, dans les cas les plus sévères, les fusillades.
À noter qu’elle possède un tatouage invisible à l’œil nu sauf sous des lumières UV, sur son épaule droite, faite en Chine, signe qu’elle avait travailler pour eux un temps, de style tribal.
Elle traîne toujours avec elle une paire de matraques télescopiques capable d’envoyer des chocs électriques, un cadeau de son oncle adoptif Philippin, qu’elle utilise en combat et qu’elle cache généralement sur sa personne, qui va de pair avec son entraînement au Kali. Elle ne préfère pas les armes à feu, mais elle sait correctement les manier.
CaractèreÉprouvée. C’est bien le mot que l’on peut utiliser pour décrire Akira.
Trafiquée par les Yakuza dans son enfance suite au tremblement de terre qui a détruit sa ville de naissance et tuant sa famille avec, elle a subi des sévices qui la marque encore aujourd’hui. S’approcher d’elle n’est pas difficile, c’est se rapprocher d’elle ou tout se joue de manière plus corsée. Si elle sait se faire des amis – bien que dans son métier, elle n’en a que peu – elle dégage une énergie qui tient à garder les gens à distance. Pour autant, elle fréquente bel et bien des boîtes de nuit, des bars clandestins douteux, et même des combats illégaux par simple plaisir.
Être une mercenaire, et un excellent Traqueur, demande de la discrétion, de la discipline, du professionnalisme. C’est grâce à son planning d’entraînement, instauré depuis son enfance aux Philippines, qu’elle a su obtenir de solides bases qui font d’elle alors une mercenaire réputée de par son surnom, sans s’en complaire. Même si au fond, Akira possède sa fierté et serait prête à la défendre si tant est qu’elle se sent véritablement offensée, et qu’elle sait que cela n’affectera pas son boulot. Méticuleuse dans ses méthodes, elle essaie toujours de mener ses contrats à bien, souvent avec des coûts qui en repousseraient plus d’un.
La violence étant côtoyée au quotidien, il n’est donc pas étonnant que, lors de confrontation physique ou verbale, elle n’hésite pas à employer des bassesses pour gagner, surtout en situation de vie ou de mort. Elle n’apprécie cependant pas la torture, puisqu’au final, on n'y gagne absolument rien, et on y perd tout. De même que lorsqu’elle tue, elle le fait proprement, et vite fait. C’est aussi ce qui la rend souvent intimidante, sa manière de tuer, de manière presque détachée.
Au fond d’elle, Akira est toujours blessée. Des choses qu’elle a faite, qu’elle a vu, entendu, et vécu. Humaine, parfois, au bord d’une crise d’anxiété, elle aura donc tendance à se lancer dans une nuit de débauche d’alcool, de stupéfiants ou le simple plaisir de se perdre dans un combat illégal de rue. L’intimité, la véritable intimité vulnérable chez Akira, est presque un interdit, par peur de tout ressentir en un coup comme un geyser d’émotions. Elle a eu des amants charnels, mais ceux qu’elle aimait de son cœur terni se comptent sur les doigts d’une main, et chacun et chacune l’ont blessée, ou ont finit par être blessée par Akira, ce dont elle regrette toujours profondément.
L’art chez elle est, étonnamment, un passe-temps, en particulier le dessin et la musique. Elle affectionne un vieux carnet et son vieux crayon. Elle sait parler plusieurs langue, parlant de manière fluide le japonais et le Philippin, qu’elle peut converser moyennement en Chinois et en anglais, et un peu de français, cadeau d’une ex.
Bien qu’elle n’a aucun préjugé contre les non-augmentés, Akira se désintéresse des implants cybernétique dans leur majorité, et certains d’entre eux fait éprouver en elle du dégoût.Histoire
Once upon a time Elle se souvient du jour où le Japon fut frappé par un séisme particulièrement puissant, le jour de ses sept ans. Elle était dans sa ville natale lorsqu’elle a frappé, pendant une sortie avec ses parents, aussi soudainement que brutalement. Elle se souvient aussi de l’accident de voiture qui a tué sa mère, et de son père qui, en tentant d’atteindre un abri, fut écrasé par un équipement de construction qui avait cédé sous la force du séisme. Durant une semaine, elle fut perdue, incapable de se retrouver dans les décombres, les yeux et la gorge irritée par la poussière, la faim, la soif et les pleurs. Elle fut récupérée par une équipe de secours bien plus tard. La compagnie pour laquelle ses parents travaillaient n’ayant pas voulu payer d’indemnité à Akira qui aurait pu lui assurer une vie meilleure, elle passa sous les radars alors qu’elle se fit enlever et trafiquer par les Yakuza, le tremblement de terre ayant alors causé un nombre élevé de victime qu’elle fut considérée comme ‘morte’ selon l’administration. Pendant trois ans, elle subit des sévices dont elle ne parle encore que très peu aujourd’hui. Elle put s’enfuir quand une panne de courant avait alors eu lieu, ce qui a distrait ses geôliers. Yatsuragi Akira fut alors trouvée par un mercenaire Philippin qui, épris de pitié, la ramena chez lui, voyant qu’elle n’avait nulle part ou aller, dans son pays natal. C’est là-bas qu’elle grandit alors, dans sa famille adoptive nombreuse. Entourée de personnes bienveillantes de son bien-être, elle finit par grandir et adopter la langue. Le temps qu’elle ne passait pas à l’école, elle le passait avec sa nouvelle famille, et découvrit auprès de son oncle l’art du Kali et de la boxe, qu’elle pratique encore aujourd’hui. C’est dans sa 18e année qu’Akira entra dans le monde du crime, d’abord en tant que celle qui récupérait les dettes de ceux ayant emprunté trop d’argent, puis elle devint un an plus tard une Traqueuse quand elle fut remarquée par un ami de son père adoptif, un contrebandier Chinois en recherche ‘d’associés’ dans ses boulots. Elle se fit vite remarquer par sa minutie, sa détermination et sa discrétion. C’est dans sa vingtième année qu’elle quitta pour de bon sa maison pour faire sa vie, avec une invention de son oncle, la paire de matraques télescopiques capable d’envoyer des chocs électriques. Durant quatre ans, elle voyagea dans de nombreux pays d’Asie et du tiers-monde en tant que mercenaire et Traqueuse, notamment en Chine et au Japon, de sorte que les Triades actuels la considéraient comme une Traqueuse efficace et fiable, lui offrant donc plusieurs contrats parmi eux. Désirant explorer de nouveaux horizons, Akira décida de s’installer en Amérique pendant un temps avec ce qu’elle avait d’économie, à New-York, depuis maintenant quelques mois. |